Jeune diplômée, 100 candidatures envoyées, 0 embauche : qu’est ce qui cloche ? Part 2/2

Si ce n'est pas fait, je vous conseille de lire la première partie de cet article

« 6 Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. 7 Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. » Philippiens 4 :6


la recherche d'emploi =  à la conquête de l'inconnu CC0
Nous faisons, pour la plupart, des études dans le but de de décrocher un emploi, ce qui est normal. Une fois le sésame fraîchement décroché, on a envie de trouver un emploi assez rapidement. Normal. Puis le rapidement devient 6, 10, 12 mois voire plus d’attente. Pendant ce temps, la crainte monte. Celle de perdre en compétences, de passer pour un inactif ou un incompétent qui ne réussit pas à décrocher un emploi, de se démotiver face aux refus et à la lenteur des retours souvent négatifs de la part des RH. Il faut avoir l’avoir solide le moral pour vivre cette étape.


Je me suis sondée et voilà ce qu’il en ressort : j’aimerai décrocher L’EMPLOI mais en même temps je ne suis pas dans une situation urgente faisant que décrocher cet emploi est une question de survie. Je relativise beaucoup mais c’est important de voir les choses sous un autre angle. Ne pas se décourager trop vite, persévérer. Dans les temps que nous vivons, je pense qu’une période allant de 6 à 18 mois voire 2 ans de recherche d’emploi est la norme. J’ai envie de vous dire pas de quoi s’inquiéter (surtout si vous êtes au début de cette étape cruciale) mais pas de quoi se démotiver ou feignanter. Je suis consciente que certains, plus que d’autres font face à des murs qu’ils n’ont pas construits : origine culturelle, géographique, peu d’expérience etc. Mettez Dieu au défi. Soyez de son côté et vous verrez si les écluses des cieux ne s’ouvriront pas pour vous. Ce n’est pas un conseil de rêveur mais bien un avis pratique et concret.



Du haut de mes 25 ans et avec ma foi, je voudrais vous donner 4 conseils à avoir en tête pendant sa recherche d’emploi :

1- En tant que chrétienne, je sais qu’il y a un temps pour tout. Le meilleur est devant vous, devant nous. Plus facile à dire qu’à faire mais je sais que si notre part est faite, Dieu agit. La vie de foi ne se compose pas uniquement de prière « Seigneur je cherche le boulot, exauce moi ». Elle comporte également des formations, des candidatures à des offres, des candidatures spontanées, des visites à des forums d’emploi etc. Chercher un travail est un véritable travail mine de rien… Pour tous ceux qui sont à fond les démarches mais ne croient pas en Dieu et rigolent doucement quand je parle de prière : mettez Dieu au défi. Vous n’aurez rien à perdre. Demandez-lui de vous ouvrir les portes de l’emploi et venez témoigner sur ce blog.


2- La recherche d’emploi c’est une des priorités mais ne vivez pas pour cela. Accordez-vous des VRAIES pauses, pas juste le week-end mais aussi pendant la semaine. Pourquoi ? Pour ne pas oublier de vivre, pour laisser le temps aux graines semées de germer (ce qui n’empêche pas d’en semer d’autres mais n’abîmez pas votre vie à cela). Comme pour beaucoup d’habitudes prises, il est parfois difficile de s’en détacher. Il m’est arrivé de me dire « Jaymes pendant ces trois jours tu respires, tu fais autres choses » et finalement par reflexe je check Indeed, pôle emploi etc. Pas forcément mauvais mais c’est vous qui gérez vos recherches, pas elles.


3- Cherchez un petit job si vous le voulez, si vous le pouvez. Je mets un ola car il ne faudrait pas que ce job finisse par devenir votre emploi par facilité. C’est-à-dire garder en tête que vous visez quelque chose de plus grand. Tout en ne négligeant pas ce petit commencement.


4- On a tous un voire des talents, des qualités. Même les jeunes de seize ans sappés Phillip Plein (achetés en liens cachés Ali express ?) qui zonent les stations de métro et dealent ont des compétences : gestion de trésorerie, négociation et relation client, gestion stock marchandise… Bon ok, de l’humour un peu acide mais je suis sérieuse quand même. Tout le monde a au moins un talent, quelque chose qu’il sait et aime faire. C’est sûr et certain. Je vous encourage vivement à tirer profit de cette période pour faire des choses que vous aimez. Je ne parle pas juste d’aller au musée et de visiter les parcs de votre région.


  • Si vous aimez prendre des photos, prenez-en (de belle bien sûr) et publiez les sur Instagram, Tumblr et consort. Qui connait les portes qui s’ouvriraient ? « Oui mais je n’ai pas l’appareil adéquat qui coûte bonbon !» « Ah bon, c’est impossible d’apprendre à cadrer et régler la luminosité avec un Huawei ou Wiko ? »
  • Il y a un jardin collectif près de chez vous : impliquez-vous.
  • Vous ne jurez que par la création manuelle : bonne nouvelle, les magasins laissent le soir beaucoup de cartons vides en très bon état. Packaging, meubles, jeux pour enfants etc. Créez en autodidacte.
  • Vous aimez la mode et avez des fringues à donner/ vendre ? Pourquoi ne pas organiser des mini-trocs/ vides-dressing ouverts au public (tapez aux porte des MJC, municipalités). Elles peuvent vous prêtez gratuitement une salle afin de valoriser les actions envers les jeunes.


si vous n'essayez pas, vous ne saurez jamais jusqu'où vous pouvez aller CC0



L’idée c’est vraiment de faire quelque chose pour son épanouissement tout en ayant en vue que ce sont des compétences, expériences qui feront la différence. Je connais quelqu’un qui fait des études de finance ; son cv a retenu l’attention du recruteur car… il est maître de cérémonie pour des mariages et autres événements. Aucun rapport a priori. Ce qui a intéressé le recruteur c’est les qualités de gestion du stress, des invités et l’aisance. Ne négligez rien, valorisez ce que vous faites. De fil en aiguille ça portera du fruit.

Je m’applique moi-même ce dernier conseil. J’ai deux blogs, dont celui Ma vie durable que je n’hésite pas à mettre en avant. J’avais la crainte que le « chômage » me fasse perdre en compétence mais avec cette activité qui me passionne, je les entretiens et en développe des nouvelles. Le travail d’hôtesse d’accueil, s’il n’est pas le plus fatigant ni le plus foufou niveau tâche, m’améliore sur certains points.

Je sais également que chaque chose a son temps. Si je n’ai pas cet emploi ce n’est pas parce que je suis plus mauvaise qu’une autre, que je ne cherche pas assez. Dieu ouvrira la porte en son temps. En attendant il ne me laisse pas sans rien et m’a donné ce job depuis octobre 2017 (donc l’argent rentre quand même), me laisse ce temps pour atteindre certains objectifs comme avec le blog (oui je ne parle plus de plan –même si ce n’est pas mauvais en soit- mais préfère avancer par petits objectifs), me permet de bouger (Pologne, ski, et petits séjours à droite et gauche).

Pour finir je pense que pour recevoir une bénédiction, il faut être prêt et disposé à la recevoir. Par exemple beaucoup de gens désirent l’âme sœur mais ne sont pas stables dans leurs émotions et relations avec les autres. On désire le boulot mais peut-être que cette période de recherche nous apportera des choses en plus qui feront LA différence le jour de l’entretien. Ou même ne serait-ce que prendre du temps (faire des papiers, se mettre au sport etc.) pour vous car le jour où vous travaillerez, ce sera plus compliqué. On retire un avantage, une leçon de chaque situation vécue, j’en suis convaincue.


Soyez sagement actif dans vos recherches et invoquez le nom de Jésus.


Jaymes

P.S si vous habitez la métropole Lilloise, n’hésitez pas à suivre mon profil Linkedin. J’y publie régulièrement des offres d’emplois axé économie sociale et solidaire, écologie et insertion.






















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